Le tourisme à vélo est en plein boom en France. Les Français font de plus en plus de vélo en vacances et la France attire des touristes étrangers à vélo : deux atouts pour l’économie.
la France est particulièrement gâtée par sa géographie, son climat, son patrimoine. Mais le développement du tourisme à vélo est surtout le fruit des efforts très importants réalisés par les collectivités ces dernières années. Elles misent sur cette forme de tourisme durable pour générer une activité économique locale, créatrice d’emploi dans les territoires ruraux.
Le pays a fait de très gros progrès ces 10 dernières années avec un fort développement des vélo-routes et voies vertes.
Nous allons bientôt atteindre 70 % de réalisation de notre schéma national de vélo routes et voies vertes ce qui paraissait impensable il y a encore 10 ans. Et cela fonctionne. Cela fonctionne même très bien ! Lorsque l’on regarde les plus anciens itinéraires cyclables, comme par exemple La Loire à vélo, on remarque que la pratique touristique du vélo a doublé en 5 ans. C’est également le cas en Bretagne.
Sur la pratique itinérante, on observe qu’entre un quart et un tiers des cyclistes itinérants interrogés sont des primo pratiquants. Cette forme de tourisme est en très fort développement et la France est devenue la 2ème destination mondiale de Tourisme à vélo derrière l’Allemagne, avec une croissance très importante. Aujourd’hui, le Tourisme à vélo ; c’est 4,2 milliards d’euros de retombées économiques directes pour les territoires en France. C’est beaucoup plus que l’économie directe du vélo.
Le tourisme à vélo a un très fort potentiel en termes d’emploi
Alors que l’intensité en emplois de l’industrie automobile est de 3 emplois pour 1 million d’euros, celle du tourisme à vélo est de 7 à 10 emplois pour 1 million d’euros. Ces emplois génèrent par ailleurs beaucoup d’impacts indirects et induits dans les milieux ruraux.
Ces impacts économiques importants sont liés au fait que le niveau de dépenses d’un touriste à vélo est plus élevé que celui d’un touriste classique. Un touriste à vélo dépense 68 € par jour là ou un touriste classique dépense 55 euros. Cela, car il fait plus appel à l’hébergement marchant et consomme davantage via les services de restauration.
Le tourisme du vélo sportif n’est pas à négliger
Un autre pan du tourisme à vélo qu’il ne faut pas sous-estimer c’est le tourisme du vélo sportif. On s’est aperçu qu’en France il y a un tourisme du vélo sportif dont la pratique se fait sur route, à VTT, en station autour des bike parcs, mais aussi autours de grands itinéraires comme la traversée du Massif central ou la Route du soleil dans les Alpes. Il touche surtout les étrangers (pour plus de la moitié) avec un niveau de dépenses encore plus élevé : autour de 89 euros par jour.
Enfin, le tourisme à vélo est un tourisme véritablement durable
Même s’il y a a beaucoup de clientèle étrangère en France, le tourisme à vélo est aussi un tourisme de proximité, qui fait intervenir en complémentarité le train et les transports publics, avec un impact économique élevé sur les territoires traversés.
Pour découvrir les vélo routes et voies vertes de France (peut-être à l’occasion de vos futures vacances ou d’un week-end tout près de chez vous), rendez-vous sur le site de France Vélo Tourisme. Inddigo y siège au Conseil d’Administration.
Les chiffres clés en vidéo
Tous les chiffres du Tourisme à vélo en France en 2020 sont dans l’étude menée par Inddigo avec l’appui de VertigoLab et du CEREMA à l’initiative de l’État.
Vidéo extraite de la série « 12 clés pour investir dans le vélo, impact économique et potentiel de développement des usages du vélo en France », réalisée par Inddigo, Vertigo Lab et le Cerema pour l’ADEME, la Fédération Française de Cyclisme et la Direction Générale des Entreprises.
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